Le nouveau Schéma Régional de Raccordement au Réseau des EnR Auvergne-Rhône-Alpes (S3REnR) est entré en vigueur le 15 février. Prévoyant le raccordement de 7 600 MW supplémentaires d’ici 2030, soit + 60 %, c’est une bonne nouvelle pour le développement des EnR en AURA, et l’atteinte des objectifs nationaux de la PPE !

Un élément de réponse à la transition énergétique

Renforcement des EnR, nouvelle localisation des productions d’électricité, décarbonation de l’industrie et des transports…le réseau d’électricité français doit s’adapter pour répondre aux enjeux de la transition énergétique.

Le S3REnR est le document anticipant les travaux réseaux pour accueillir ces nouvelles énergies renouvelables. RTE et les gestionnaires de réseau de distribution ont en effet dans leurs missions d’offrir une solution de raccordement au réseau à tout producteur qui en fait la demande (champ éolien, parc photovoltaïque, etc.).

 

7 600 MW supplémentaires de capacités d’EnR

Le nouveau S3REnR, entré en vigueur mi-février après validation de la quote-part par le préfet de région, est l’aboutissement de 2 années d’études et de concertation publique menées par RTE en lien avec les gestionnaires de réseaux de distribution.

Il vient remplacer les deux schémas des ex-régions Auvergne et Rhône-Alpes, dont les investissements prévus ne suffisaient plus à répondre aux fortes demandes des producteurs dans certaines zones.

Ce schéma vise à répondre à l’ambition régionale d’un développement de 7 600 MW supplémentaires de capacités d’EnR pour les dix prochaines années prévu dans le SRADDET. Ce qui permettra de porter le total de capacité d’EnR en AURA à près de 21 000 MW, soit environ 60 % de plus qu’actuellement.

 

564 M€ d’investissements

Pour répondre à cette ambition, le S3REnR prévoit 564 M€ d’investissement pour renforcer les réseaux et les développer si nécessaire.

Les investissements nécessaires à la création de nouveaux ouvrages électriques seront pris en charge par les producteurs d’EnR au travers d’une quote-part mutualisée représentant 36,97 k€ par MW installé. Les travaux nécessaires au renforcement des ouvrages électriques existants seront quant à eux financés par les gestionnaires de réseau.

 

Pour rappel

Publié par R. Descamps