Fin février, Tenerrdis réunissait l’ensemble de ses animateurs et experts autour du plan d'action 2021. Comment toujours mieux accompagner les adhérents et leurs projets ? Conserver la belle dynamique de collaboration dans la période actuelle ? Ou encore faciliter les échanges au sein de la communauté ? Autant de sujets qui ont généré partages et convergence.

 

48 animateurs et experts mobilisés

Dans le cadre de sa feuille de route 2019-2022, Tenerrdis concentre son action sur 6 domaines d’activités stratégiques (DAS) en mobilisant des experts, professionnels ou chercheurs, tous désireux d’œuvrer pour la transition énergétique.

 

En 2021, Tenerrdis compte une communauté riche de 48 animateurs et animatrices qui apportent leur expertise sur un champ spécifique ou de façon transverse, permettant ainsi de couvrir l’ensemble des DAS et thématiques du pôle.

Ces experts et expertes ont autant le rôle de suivre et de soutenir les membres du réseau que de contribuer  à l’amélioration continue  de l’offre d’accompagnement du pôle en lien étroit  avec l’équipe Tenerrdis.

Suite à un appel à candidature, de nouveaux experts ont rejoint la communauté en début d’année. Objectif : intégrer des nouveaux champs de la transition énergétique et renforcer encore l’accompagnement proposé aux adhérents.

 

 

3 questions à Gilles Debizet, expert référent depuis fin 2020

 

Quel est votre champ d’expertise ?

Chercheur au laboratoire PACTE, je m’intéresse aux transformations des pratiques aménagistes et urbanistiques au prisme du changement climatique.
J’ai mené des recherches ou des expertises pour l’ANR, le CNRS, l’ADEME, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Grenoble Métropole, le Québec (Ouranos), le fonds suisse de la recherche. J’ai fondé et co-dirigé avec Patrick Criqui l’équipe Transition Energie Environnement de l’UMR PACTE (2013-16).

Je coordonne -avec Nouredine Hadjsaid puis Frédéric Wurtz- le programme Eco-SESA Smart Energies in Districts de l’IDEX Grenoble Alpes (2017-2020). J’enseigne le management environnemental de projets architecturaux et urbains et la transition énergétique dans des masters d’ingénierie, d’architecture, d’aménagement et de sciences politiques ainsi qu’au sein du master MOBat que j’ai cofondé en 2001 et dirigé jusqu’en 2011.

Pourquoi vous impliquer en tant qu’expert ?

Les transitions énergétiques passées montrent l’étroite imbrication entre technologies et société ainsi que les dimensions territoriales et réticulaires du déploiement des technologies. Après 150 ans d’essor des énergies fossiles fondé sur la mondialisation, les énergies renouvelables ouvrent un champ des possibles en phase avec les attentes de re-localisation et de circuits courts. Ceux qui offrent des solutions énergétiques ont besoin de clés de lecture diversifiées pour comprendre ce qui structure le déploiement des technologies.

 

Qu’est-ce que vous appréciez et qu’est-ce que cela vous apporte ?

Le réseau d’acteurs Tenerrdis a dépassé l’étape de l’acceptabilité sociale, celle qui consiste à penser que l’on dispose de la meilleure technologie et qu’il suffira de lever les verrous sociologiques et juridiques à son adoption. Le dialogue avec les sciences sociales est croissant. J’apprends beaucoup sur les représentations et les logiques des acteurs économiques. Cela nourrit mes questionnements de recherche et, ce faisant, mon positionnement de chercheur et d’enseignant en aménagement et urbanisme.