Les pôles de compétitivité de la transition énergétique et du numérique renforcent leur alliance

Un interlocuteur privilégié

Afin d’accélérer la mise en oeuvre de la transition énergétique, et fort de plus de 8 années de collaboration au sein du collectif Smart Grid France, les pôles français dédiés aux filières Energies Renouvelables, Efficacité Energétique et Numérique renforcent leur action commune autour d’une nouvelle alliance stratégique, dénommée « Smart Energy French Clusters». Ce collectif vise à répondre aux enjeux clés du développement des énergies renouvelables, de leur intégration dans des réseaux intelligents multi-énergies, et de l’efficacité énergétique dans une vision intégrée du système énergétique durable.
Son ambition est de devenir l’interlocuteur privilégié des politiques d’innovation nationales et régionales, notamment dans un contexte de mise en place par le gouvernement du Comité stratégique de filière (CSF) « Industries des nouveaux systèmes énergétiques », labellisé par le Conseil National de l’Industrie (CNI) le 28 mai 2018, et de l’amorçage de la phase 4.0 des pôles de compétitivité.

9 écosystèmes réunis

Constituée de 9 écosystèmes (*) ancrés en région et couvrant l’ensemble du territoire national, y compris les territoires insulaires et zones non interconnectées, cette alliance nationale réunit conjointement les forces industrielles, d’ingénierie et de R&D publiques et privées de ces filières, constituant un secteur dynamique, créateur d’emplois et exportateur. De nombreuses start-ups innovantes, PME, ETI et grands groupes sont engagés pour renforcer la compétitivité de ces différentes filières énergétiques alternatives. Cette alliance restera ouverte et pourra établir des liens avec d’autres pôles possédant une composante énergie (pôles dédiés à la mobilité et aux transports, à la ville durable, à la mer, à la bioéconomie, …), avec les agences nationales comme l’ADEME, avec des associations telles que Think Smartgrids, ou avec les fédérations et syndicats professionnels représentatifs du secteur.

Renforcer la capacité d’innovation

Ainsi, de la production d’énergie renouvelable (solaire, éolienne, hydraulique, biomasse, géothermique …) jusqu’aux usages individuels et collectifs, dans l’habitat, le tertiaire, la mobilité et l’industrie, en passant par la gestion intelligente des réseaux et le stockage d’énergie sous toutes ses formes (électricité, gaz, chaleur, froid, hydrogène, …), l’alliance se donne pour objectif de renforcer son action commune pour dynamiser l’emploi, améliorer l’attractivité des territoires et renforcer la capacité d’innovation française dans ces filières telles que les réseaux intelligents multi-énergies, les microgrids, le stockage d’énergie mobile et stationnaire, l’autoconsommation, le gaz renouvelable issu de la biomasse (méthanisation, méthanation …), l’hydrogène vert, etc… En partenariat avec les grands groupes, l’alliance vise en priorité le développement de projets territoriaux et des PME implantées sur les territoires, avec l’objectif de déployer ces technologies, produits et savoir-faire à l’international.

Des axes de travail immédiats

Pour ce faire, les pôles de l’alliance « Smart Energy French Clusters » ont identifié plusieurs axes de travail immédiat s’appuyant sur une solide coordination de leurs actions ainsi que la mutualisation de ressources communes aux feuilles de route de la phase 4.0 des pôles membres de l’alliance. Identifiée comme axe clé, une action spécifique partagée dédiée à l’accélération significative de l’accès aux financements européens sera mise en place, au bénéfice des entreprises appartenant au réseau des membres de l’alliance. Enfin, des actions de communication et des événements réguliers seront organisés sur l’ensemble du territoire national, et notamment un Forum national « Smart Energy » tous les 2 ans à Paris.

 

(*) Les 9 membres de l’alliance « Smart Energy French Clusters » :

 

Chiffres clés

Ensemble, ces pôles regroupent 2 000 adhérents, dont 1 300 PME.

Les 2300 projets labellisés par ces pôles représentent plus de 8 milliards d’euros d’investissements financés à hauteur de 2,8 milliards d’euros par des financements publics.