Fidèle à sa mission d’accompagnement de l’efficacité énergétique pour l’industrie, l’Alliance ALLICE donne accès aux synthèses de 2 études structurantes. La première sur le potentiel d’électrification des procédés thermiques industriels ; la deuxième sur le potentiel d’intégration des gaz décarbonés. Des sujets clefs pour verdir le mix énergétique industriel.

Étude « Potentiel d’électrification des procédés thermiques industriels – Phase 2 »

En 2021, le CETIAT et le CETIM ont réalisé pour le compte d’ALLICE une première étude sur le Potentiel d’Électrification des Procédés thermiques (dite « PEP 1 »), portant sur une analyse du potentiel technique, économique et opérationnel de la substitution vers l’électrique à l’échelle d’un site industriel et sur les axes d’innovation pour l’électrification.

En complément de l’étude PEP 1, ALLICE a missionné Enea Consulting pour la réalisation d’une seconde étude (« PEP 2 »).

Objectif : élargir le champ d’analyses au niveau national pour fournir une vision du potentiel d’électrification dans les différents secteurs industriels à horizon 2035, ainsi qu’une analyse critique des tendances de fond de l’électrification, en particulier en lien avec les dynamiques long terme des marchés de l’énergie.

 

 

Étude « Potentiel d’intégration des gaz décarbonés en industrie »

L’industrie est l’un des principaux secteurs émetteurs de GES. Selon la Stratégie Nationale Bas Carbone, le secteur doit réduire ses émissions de 81 % en 2050 par rapport à 2015.

Les usages thermiques dans l’industrie représentent 258 TWh de consommation annuelle, dont 240 TWh de consommation non-électrique. Une des solutions prometteuses de décarbonation réside dans l’usage des gaz décarbonés.

L’étude fait état des premiers REX et des technologies en développement dans les procédés thermiques industriels du biogaz, du biométhane, de l’hydrogène, du syngaz, du méthane issu du Power-to-Gas et de la pyrogazéification.

 

Le potentiel de pénétration de ces gaz décarbonés dans l’industrie a été analysé par le biais de nombreux critères : réduction de l’empreinte carbone, disponibilité, stabilité, compétitivité économique, facilité d’intégration technique, évolution des prix de l’énergie et du CO2….

Publié par R.Descamps