Porté par l’Institut des Géosciences de l’Environnement à Grenoble, le projet NETWAT vise à développer des solutions permettant une production solaire rentable en Afrique de l’Ouest sans compromettre la durabilité de la ressource en eau. Un enjeu clef dans une région où la concentration de poussière minérale dans l’atmosphère est la plus forte au monde.

Contexte

Pour de nombreux pays africains, l’énergie solaire est un levier efficace pour accéder à l’électricité tout en maintenant leurs engagements dans les accords de Paris sur le climat. En Afrique de l’Ouest, le déploiement massif des fermes photovoltaïques butte sur la vulnérabilité liée à l’insécurité de l’approvisionnement en soleil et en eau.

Du fait de la proximité avec le Sahara et le Sahel, la concentration en poussière minérale dans le ciel de l’Afrique de l’Ouest est la plus forte au monde. Cette poussière influe directement sur l’irradiation solaire, et, une fois déposée à la surface de panneaux solaires, entraine une réduction de la production solaire. Des opérations d’entretien et de nettoyage à l’eau s’imposent alors, mobilisant une ressource d’ores et déjà vulnérable et venant en concurrence avec des usages vitaux.

Le projet concrètement

Avec pour fil conducteur la poussière désertique, le projet NETWAT (NExus climat – WATer – energy) développera des solutions technologiques pour assurer une production photovoltaïque optimisée sans compromettre la durabilité des ressources en eau dans la région.

Pour cela, NETWAT :

 

Le consortium

Le consortium inter et transdisciplinaire de NETWAT associe :

 

ll bénéficie également de partenariats franco-africains existants mais pas encore connectés jusqu’ici:

Les recherches seront menées en étroite concertation avec les gestionnaires de réseaux nationaux et les opérateurs des fermes solaires au Burkina Faso (SONABEL), au Sénégal (SENELEC) et en Côte d’Ivoire (CIE).

 

Parole à la porteuse du projet

 

« Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c’est qu’il cache un puits », Antoine de Saint-Exupéry

« Eau, tu n’as ni goût ni couleur ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n’es pas nécessaire à la vie : TU ES LA VIE », Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes.

Sandrine Anquetin, Directrice de recherche, Institut des Géosciences de l’Environnement

Publié par R.Descamps