Les réseaux d’énergie survivront-ils à la neutralité carbone ?

Entre une approche multi-énergie privilégiant les énergies renouvelables locales et le confort d’un approvisionnement d’énergie extérieure au territoire assuré par les grands réseaux, quelle vision les collectivités locales portent-elles ? Quels défis auront-elles à relever ? Quelles actions mettent-elles en œuvre ?

Contexte

Reliant production et consommation d’énergie, les réseaux façonnent les villes. La rénovation des bâtiments, l’autoproduction et les démarches de sobriété contribuent à la neutralité carbone et à la résilience des territoires mais réduisent les flux d’énergie dans les réseaux et fragilisent leur économie. Si l’essor de la voiture électrique confortera le réseau électrique, les maillages des réseaux de chaleur et de gaz sont questionnés : réduire la couverture du réseau au risque de déconnecter des abonnés ou augmenter le prix d’accès au risque de les pousser vers un autre vecteur ?

Chefs de file désignés de la neutralité carbone sur leur territoire, mais aussi propriétaires– au pouvoir limité – des réseaux d’électricité et de gaz et superviseurs d’un éventuel réseau urbain de chaleur, les collectivités locales se trouvent à la croisée des chemins de la neutralité carbone.

Entre une approche multi-énergie privilégiant les énergies renouvelables locales et le confort d’un approvisionnement d’énergie extérieure au territoire assuré par les grands réseaux, quelle vision portent-elles ? Quels défis auront-elles à relever ? Quelles actions mettent-elles en œuvre ?

Participants :

 

Accueil par Magali Talandier, présidente du conseil scientifique de Grenoble Capitale Verte et Transition

Animation par Carine Sebi, Grenoble École de Management, et Gilles Debizet, Université Grenoble Alpes